Thierry Santacana

En provenance du blog

Ma musique, ma vie

Quel passionné de musique n’a pas secrètement rêvé de vivre de sa musique ?

Compositeur depuis l’âge de 9 ans (au départ sur un orgue électronique Bontempi), j’ai énervé ma mère et parfois même les voisins (lorsque je composais fenêtre ouverte) pendant de longues heures dans ma chambre. Toujours obsédé par la découverte de nouveaux sons, j’allais même jusqu’à ouvrir la carcasse de mes modestes claviers juste pour voir si le fait de relier certains composants entre eux produisait de nouveaux sons ou effets sonores 🙂 Parfois ça marchait, parfois le clavier était mort 🙁

Aujourd’hui, tout est beaucoup plus simple, enfin, quoique… Un PowerBook Pro relié à un écran externe, un bon contrôleur Midi, un DAW professionnel (Logic Pro X en l’occurence), des tonnes de plug-ins, un bon casque et quelques pédales, et vous pouvez prétendre à approcher ce que produisent les plus grands professionnels de la musique contemporaine. Mais ce n’est qu’un début…

Il n’est certes pas aisé de composer un instrumental qui maintienne l’intérêt de l’auditeur du début à la fin. Ne pas être trop répétitif (ne pas abuser du copier-coller de régions Midi), trouver de belles mélodies, insérer des changements subtiles, travailler la progression, jouer sur les dissonances et les accords, …, bref c’est déjà en soit une prouesse. Mais ce n’est qu’un début…

Une fois le morceau composé et mixé, c’est à dire après avoir joué sur le panning des instruments (leur position stéréophonique) et sur leur volume sonore (fade-in, fade-out, plus de présence à certains moments, moins de présence à d’autres), il reste à donner un son professionnel au morceau. C’est à ce moment précis qu’en général le Mastering Engineer intervient. C’est à ce moment que l’on va donner de la profondeur, de l’ampleur et de la dynamique au morceau.

Il existe des tonnes de tutoriels sur le net qui explique comment se servir des multi-track compressors, des exciters, des spreaders et des limiters pour tenter d’arriver à produire quelque chose qui sonne « Pro ». C’est à mon avis, la phase la plus sensible du processus de production musicale.

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